dimanche 6 décembre 2015

Retrouvailles et lâcher-prise.


Nous nous sommes retrouvés dans ce bar que nous aimions et dans lequel je me sentais, auparavant, aussi bien. Ce soir c'est différent, mon air enjoué naturel et coquin a laissé place à un visage éteint. Le malaise est palpable. Je te vois me jauger, essayer de m'analyser, je suis fermée, je me demande ce que je fais là ... Je bois, un verre, puis deux: moi qui n'ai pas l'habitude, l'alcool fait vite son effet et me detend. Tout mon corps se relâche et je te regarde autrement. Je me souviens alors de ce qu'on a pu partager avant que je mette un terme à notre relation.

Pourquoi es-tu là pour moi? Moi qui t'ai dit stop alors que tu étais dans la période la plus difficile de ta vie. Je t'ai lâché la main par pur égoïsme, sans prendre de gant... et malgré ça, ce soir tu es là près de moi. 

Tu vois que je me détends et tu profites de ce relâchement pour poser cette main dominante sur mon genou. Je porte des bas, une jolie robe bustier et mes plus hauts talons. Ce besoin de me sentir encore plus belle me hante quand je ne suis pas sûre de moiTu me fixes droit dans les yeux et me redis de te faire confiance, que tu ne me veux que du bien et... tu me proposes de me vider la tête. A cet instant précis je sais ce que tu penses, et je sais que j'en ai besoin. L'alcool m'y aidant, je te réponds: "ok". Tu me serres si fort dans tes bras que tu me fais mal. Deux verres plus tard je te suis dans cette suite splendide. Sur le lit des pétales de rose, un masque et une corde. Avec moi tu ne fais jamais les choses à moitié, tu me traites depuis toujours comme une princesse.

Tu m'ordonnes de défaire ma robe. Je m'exécute. Je n'ai plus envie de réfléchir et l'alcool me tourne un peu la tête, j'ai envie d'oublier et je sais maintenant que, grâce à toi, je vais y arriver. Tu me réprimandes: j'ai perdu beaucoup de poids, je baisse les yeux. Tu me tournes face au mur. Le temps me semble long, tu me regardes, m'observes sous toutes les coutures. Est ce que cette guêpière Chantal Thomas que tu n'as jamais vu te fait de l'effet ? Je me pose mille questions et j'ai peur que tu me trouves moins bandante. Un an déjà que tu ne m'as pas vu. J'ai changé depuis de coupe, de couleur de cheveux...

Tu mets fin à toutes ces questions en m'enfilant le masque. Je perds la vue. Tous mes autres sens eux se mettent en éveil. Je sens dans mon dos du cuir froid. Tu me caresses avec. Ce n'est pas un martinet, ni une ceinture mais une cravache, ce que je crains le plus. Je te demande alors de frapper. Je veux avoir mal. Tu ne réponds pas et tu continues à me caresser. Je n'ai pas de culotte et tu pousses les caresses jusqu'à mon intimité, jusqu'à ce qu'à, par surprise, tu abattes le premier coup. Tu as choisi mes fesses. La douleur me mort mais j'ai besoin de plus. Ce soir, mon état va me permettre de dépasser mes limites. Je te demande de continuer. Tu me rappelles que c'est toi qui dois en décider, pas moi, et tu frappes un bon coup sur mon dos. Puis tu continues. Sur mon sexe aussi. Je ne compte pas. Chaque coup me fait mal physiquement et me fait du bien mentalement. Je ne pense plus à rien. Toujours debout contre ce mur tu me caresses et souffles sur ma peau...je tremble. Cette sensation est incroyable! Je suis détendue, tu me prends doucement par la main et m'allonges sur le lit. J'ai toujours aimé ce trait chez toi. La dureté mélangée à la douceur. Ton assurance aussi.

Tu lies mes mains avec la corde. Je suis tienne, je te remets mon âme. Tu pinces mes seins fort, tu les lèches : ils sont sensibles. Je réagis et sens en même temps ton sexe dur sur mon corps. Tu te diriges vers mon sexe. Tu es un dieu en cunni mais ce soir je suis persuadée que je n'arriverais pas à jouir. Ta patience et ta langue me font mentir. Mon corps se cambre, mon bassin se lève et je crois hurler. Un cri que je contiens en moi depuis trop longtemps, c'est une délivrance... mais tu n'en as pas fini avec moi. Tu m'assoies sur le lit et mets ta queue dans ma bouche. Tu te branles dedans, je suis un sextoy, ton sextoy...je t'entends gemir. J'accélère  le rythme: je t'aspire et te lèche. J'ai l'impression de revivre. Je croyais que c'était impossible, tu es un magicien. Tu me retournes, me tires par les cheveux et t'empales en moi. Tes coups de bassins sont sans ménagement, et tout en continuant à me tirer les cheveux et me prenant, tu me claques les fesses. J'adore ça. Ne t'arrête pas. Je ne mesure plus le temps. Mon lâcher-prise est total. Tes doigts s'occupent de mon anus, je ferme les yeux et tu finiras dans un grand râle en me prenant à cet endroit. Tu me retournes et jouis sur ma guêpiere. Je te souris,me  blottis contre toi et Je me suis endormie apaisée.


Charme moi, séduis moi, surprends moi...jouons!